COVID-19

Vaccins et
traitements

Vaccins préventifs

Une multitude de technologies sont en lice : des vaccins classiques fabriqués à partir d’un virus vivant atténué, des vaccins conçus à partir de virus bien connus (rougeole, adénovirus…) génétiquement modifiés pour exprimer certaines caractéristiques du SARS-CoV-2, ou encore des vaccins élaborés à partir d’un fragment du code génétique du virus (ARN, ADN). Aucun vaccin appartenant à cette dernière catégorie n’avait été approuvé chez l’homme à ce jour. Historiquement, le développement des vaccins prend des années et dans le cas de la COVID-19, les délais ont été raccourcis à plusieurs mois.

Dès le 25 juillet 2020, des membres de l’International Vaccine Alliance (GAVI) informaient les médias que neuf vaccins avaient de grandes chances de succès. Une course au vaccin et à son accès est alors engagée.
Personne ne sera en sécurité tant que tout le monde entier ne le sera pas !
En septembre 2020 déjà, l’ONG Oxfam estimait que les pays riches, représentant seulement 13 % de la population mondiale, avaient « mis la main » sur plus de la moitié (51 %) des doses des principaux vaccins à l’étude.

abc covid 19 - vacunas y tratamientos

C’est pour éviter cette monopolisation que l’OMS a lancé, en avril, un dispositif, l’« Accélérateur ACT », censé faciliter l’accès de tous aux outils de lutte contre le Covid-19 (vaccins, traitements, diagnostics).
Pilier de ce dispositif, la plate-forme de financement COVAX pilotée par l’OMS est chargée d’acheter et de répartir équitablement 2 milliards de doses de vaccin d’ici à fin 2021.

Dans le cadre de l’Accélérateur ACT, l’OMS travaille en collaboration avec des scientifiques, des entreprises et des organisations mondiales œuvrant dans le domaine de la santé en vue d’accélérer la riposte à la pandémie.
Le mécanisme COVAX (dirigé par l’OMS, l’Alliance GAVI et la CEPI) est mis en œuvre pour favoriser un accès et une distribution équitables des vaccins, l’objectif étant de protéger les populations de tous les pays.
La priorité sera donnée aux personnes les plus à risque.

Les vaccins sauvent des millions de vies chaque année.

Comment les vaccins sont-ils développés ?

Leur mode d’action consiste à entraîner et à préparer le système immunitaire (défenses naturelles de l’organisme) à reconnaître et à combattre les virus et les bactéries qu’ils ciblent.
Ainsi, si l’organisme se trouve par la suite exposé à ces mêmes agents pathogènes, il est immédiatement prêt à les détruire, ce qui permet de prévenir la maladie.
Chaque année, la vaccination permet d’éviter 2 à 3 millions de décès dus à des maladies comme la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la grippe et la rougeole.
Il existe aujourd’hui des vaccins pour prévenir plus de 20 maladies potentiellement mortelles, et des travaux et des campagnes de vaccination actuellement menés à un rythme sans précédent font également de la COVID-19 une maladie évitable par la vaccination.

La recherche clinique demeure très active dans ce domaine. Parmi les différents vaccins, certains utilisent des approches classiques (virus vivant atténué), d’autres des techniques plus originales comme la vaccination par administration d’un virus modifié génétiquement comportant des gènes spécifiques du SARS-CoV-2, ou par administration d’un ARN codant pour une partie du virus. Plusieurs vaccins ont montré un très haut niveau d’efficacité

abc covid 19 - vacunas - fase 1
Phase 1

Le vaccin est administré à un petit nombre de volontaires, généralement de jeunes adultes en bonne santé, afin d’évaluer son innocuité, de confirmer qu’il déclenche une réponse immunitaire et d’en déterminer la dose.

abc covid 19 - vacunas - fase 2
Phase 2

Le vaccin est administré à plusieurs centaines de volontaires, qui présentent les mêmes caractéristiques (par exemple, âge, sexe) que les personnes auxquelles le vaccin est destiné. Dans cette phase, plusieurs essais sont généralement effectués sur différents groupes d’âge et tester différentes formulations du vaccin.

abc covid 19 - vacunas - fase 3
Phase 3

Ces essais à large échelle (plusieurs dizaines voire centaines de milliers de volontaires) ont pour but d’évaluer l’efficacité du vaccin et de détecter les effets secondaires rares, ainsi que de définir dans quelles classes d’âge ou groupes de population le candidat-vaccin est efficace – ou non.

abc covid 19 - vacunas - fase 4
Phase 4

Une fois le vaccin approuvé et homologué, les effets indésirables et l’impact à long terme du vaccin sur les populations sont surveillés.

Vaccins contre la COVID-19 : des approches diversifiées

abc covid 19 - vacunas - funcionamiento

La fabrication de vaccins contre le COVID-19 a représenté un effort sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Cette nouvelle pandémie soulève des défis considérables pour développer, évaluer et produire rapidement des vaccins à grande échelle. Jusqu’à présent, il existe 4 plates-formes générales pour les vaccins :

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Vaccins à protéines

Ils utilisent des fragments de protéines inoffensifs ou des structures protéiques qui imitent le virus qui cause le COVID-19, afin de générer une réponse immunitaire

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Vaccin a vecteur viral

Ils utilisent un virus génétiquement modifié qui ne provoque pas de maladie, mais donne naissance à des protéines de coronavirus qui induisent une réponse immunitaire.

abc covid 19 - vacunas con virus inactivado
Vaccins a virus inactives ou attenues

Ils utilisent un virus préalablement inactivé ou atténué, afin d’induire une réponse immunitaire sans risque de développer la maladie.

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Vaccins ARN et ADN

Ils utilisent de l’ARN ou de l’ADN génétiquement modifié pour générer une protéine qui, à elle seule, déclenche une réponse immunitaire

Accès à la vaccination

Quelques aspects fondamentaux à considérer concernant les vaccins contre la COVID-19

Les représentants de la démocratie en santé.

Les représentants de la démocratie en santé, souvent mis à l’écart dans la gouvernance de la pandémie, seront-ils associés au contrôle et à l’évaluation des pratiques, à la stratégie vaccinale ?
Nos Etats gagneraient à se prémunir des risques d’ajouter de la vulnérabilité aux vulnérabilités, en négligeant d’associer au processus décisionnel ceux qui sont directement concernés. Une stratégie vaccinale n’est pas limitée à la mise en œuvre d’une procédure avec ses protocoles et ses objectifs quantifiés.

Les droits, la sécurité, la dignité et le bien-être des participants.

Les droits, la sécurité, la dignité et le bien-être des participants, ainsi que la fiabilité et la robustesse des données obtenues, devraient être garantis. L’intérêt des participants devrait toujours prévaloir sur tout autre intérêt. (Essais cliniques, le règlement européen n° 536/2014 relatif aux essais cliniques de médicaments à usage humain ; principe général)

Accès.

Les dernières phases de recherche terminées avec succès et des vaccins à haute efficacité développés, quel délai pour qu’il soit accessible aux personnes susceptibles d’en bénéficier ?

Logistique.

Sa fabrication, sa distribution vers les pays, puis vers les communautés à vacciner soulève des défis logistiques, certains vaccins nécessitent une réfrigération et une chaîne du froid, quelle stratégie de vaccination pour les populations éloignées des centres urbains, etc.

Prix.

Nombre de vaccins développés ou en cours de développement ont bénéficié d’importants investissements de l’État (industrie privée), quelle(s) limite(s) la propriété intellectuelle atteint-elle ? Quel impact sur le prix final de chaque vaccin, quel mécanisme de financement transparent ?

Couverture.

Si vacciner prioritairement les professionnels de la santé en contact direct avec les personnes atteintes de la COVID-19 et les populations des groupes dits à risque semble à priori acquis, comment la société civile participera-t-elle aux choix des autres cibles ?

Efficacité.

Quel(s) critère(s) de choix faire prévaloir entre des vaccins conférant une forte protection immunitaire mais complexe à mettre en œuvre et d’autres à immunité incomplète mais de déploiement plus aisé … la réduction de la circulation du virus dans la communauté et/ou la vulnérabilité de certaines populations ?
Prioriser l’initiation des campagnes de vaccination selon 2 critères principaux : l’existence d’un facteur de risque individuel de développer une forme grave de la maladie et l’exposition accrue au virus ?

Evaluer en permanence le rapport bénéfice-risque pour la personne est un critère « toujours considéré pour l’évaluation d’un médicament ou les vaccins », pour ces derniers, « sont étudiés en parallèle le bénéfice individuel et le bénéfice collectif par rapport aux risques encourus et aux effets secondaires décrits ».
Ce second point n’est pas acquis ! Les choix de variations des schémas vaccinaux approuvés sont-ils acceptables au regard de l’urgence sanitaire (espacement du délai entre les doses par ex.) ?
Une vaccination annuelle, comme le vaccin contre la grippe, sera-t-elle nécessaire ?

Garantir l’adhésion des personnes.

Pour garantir l’adhésion des personnes, il convient de les reconnaître dans leur faculté d’en décider, mais également les assurer d’une conduite irréprochable, respectueuse de ce qu’elles sont (y compris lorsqu’elles ne peuvent plus l’exprimer) ! La Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme énonce que pour les personnes incapables d’exercer leur autonomie, des mesures particulières doivent être prises pour protéger leurs droits et intérêts.

Dispositif pour accélérer l'accès aux outils de lutte contre la COVID-19

Accélérateur ACT

Le dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la COVID-19 (Accélérateur ACT) est une nouvelle collaboration mondiale novatrice visant à accélérer la mise au point et la production de produits de diagnostic, de traitements et de vaccins contre la COVID-19 et à en assurer un accès équitable.
Lancé fin avril 2020, lors d’un événement co-organisée par le Directeur général de l’OMS, le Président français, le Président de la Commission européenne, et la Fondation Bill & et Melinda Gates, l’accélérateur ACT réunit des gouvernements, des scientifiques, des entreprises, la société civile, des organismes philanthropiques et des organisations mondiales œuvrant dans le domaine de la santé -la Fondation Bill & Melinda Gates, la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), FIND, l’Alliance GAVI, Le Fonds mondial, Unitaid, Wellcome, l’OMS, et la Banque mondiale.

ACT-A est une initiative à durée limitée. L’extension de la durée de son mandat et le renforcement de son ambition sont deux des demandes principales de la délégation de la société civile.
Le rythme de mise en œuvre d’ACT-A est très rapide. L’implication des représentants de la société civile reste un des éléments fort à pousser, tout comme celui des États bénéficiaires, largement absents de discussion et des prises de décisions.

En Février 2021 : Charte pour un “accès équitable et abordable aux produits de lutte contre la COVID-19 que sont les vaccins, traitements et tests diagnostiques”. A cette fin, elle contient six principes essentiels pour l’Accélérateur ACT-A : (i) tirer parti des financements publics de la recherche, (ii) partager les données et les savoirs, (iii) encourager le transfert de technologie et des prix transparents et justes, (iv) mobiliser les financements pour ACT-A, (v) renforcer les systèmes de santé, et (vi) coordonner la répartition des diagnostics, traitements et vaccins.”

L’Accélérateur ACT est organisé en 4 axes de travail :

  • Produits de diagnostic.
  • Traitements.
  • Vaccins.
  • Renforcement du système de santé.

Chaque axe est essentiel à l’effort global et suppose innovation et collaboration.
Il s’agit de définir des principes, un cadre et les mécanismes nécessaires pour assurer une répartition juste et équitable de ces outils. Un des principes majeurs de l’Accélérateur ACT : une répartition équitable des outils de lutte contre la COVID-19 en faveur des personnes qui en ont le plus besoin. La question de savoir si une personne peut avoir accès à des tests, à des traitements et à un vaccin contre la COVID-19 ne doit pas être déterminée par l’endroit où elle vit.

Chacune des entités responsables d’un axe présente un argumentaire d’investissement dans ce domaine.
La gestion des subventions et l’établissement de rapports financiers à l’intention des donateurs seront gérés par l’entité bénéficiaire.

OMS héberge le Centre de l’Accélérateur ACT, structure de soutien qui :

  • Assure les fonctions transversales de l’Accélérateur ACT.
  • Établira régulièrement un rapport portant sur les plans de travail et les objectifs d’ensemble.

Société Civile
Les processus de sélection dirigés par les OSC et la représentation de la société civile et des communautés dans tous les piliers d’ACT-A, auront pris 6 mois : 35 représentants répartis dans 19 groupes de travail pour informer les discussions d’ACT-A

Un militant de la Coalition PLUS représente la société civile au sein d’un groupe de travail du pilier «Diagnostics».

Bien qu’ACT-A ne soit pas une institution à proprement parler, les leçons et échanges tirés de cette initiative occuperont probablement une place centrale dans les débats lorsqu’il s’agira de façonner la réponse sanitaire mondiale post-COVID.

Systèmes de santé soutiennent ces 3 piliers.
Banque mondiale & FM => Renforcer les systèmes de santé et les réseaux communautaires locaux qui ont du mal à faire face à la COVID-19.

Comment les malades sont-ils soignés à ce jour ?

Il n’existe pas encore de traitement antiviral efficace contre le SARS-CoV-2. Le traitement de la maladie consiste donc à en soulager les symptômes.
Il est conseillé de consulter un médecin qui prescrira un traitement adapté au patient. Le médecin peut aussi s’assurer que le malade ne présente pas de signes de gravité de la maladie ou de risques de complications qui nécessitent un suivi plus étroit, un traitement spécifique, voire une hospitalisation : fréquence respiratoire accrue, hypotension artérielle, confusion, déshydratation, altération brutale de l’état général…

À l’hôpital, une oxygénothérapie et une prévention des thromboses veineuses peuvent être mises en place, en complément des traitements symptomatiques. En cas d’aggravation, les soins apportés pallient les défaillances présentées par le patient, qu’elles soient respiratoires (intubation, respirateur…), cardiovasculaires (anti-arythmiques, anticoagulants…) ou encore rénales (dialyse…).

Depuis le début de l’épidémie, l’évolution des protocoles de prise en charge des complications a permis d’améliorer le pronostic et de réduire la durée d’hospitalisation et la fréquence des décès associés à la maladie.

Où en est la recherche clinique dans le développement de médicaments ?

Desarrollo vacunas

Plus de 1 500 essais cliniques sont conduits à travers le monde pour trouver des thérapeutiques efficaces contre la maladie. Ils évaluent des médicaments déjà disponibles, que ce soit des antiviraux ou des immunomodulateurs.

Certaines de ces molécules semblent réduire la durée des symptômes liés à la maladie, mais à ce jour (décembre 2020), seuls les corticoïdes (dexaméthasone, hydroxycortisone) ont prouvé avec certitude qu’ils réduisaient la mortalité de plus de 30% dans les formes graves de Covid-19 (INSERM, sept. 20).
Cependant, il est possible que l’association de plusieurs molécules permette d’obtenir des résultats plus convaincants qu’avec des monothérapies.
Les recherches se poursuivent donc !

Pour plus d'informations:

Quelles sont les pistes de traitement en développement ?

Plusieurs pistes sont envisagées pour lutter contre la Covid-19 :

  • Le développement d’antiviraux, qui visent à inhiber l’entrée ou la réplication du virus dans les cellules.
  • Celui d’immunomodulateurs, pour contrôler les dérégulations de la réponse immunitaire responsables des principales complications associées à la maladie.
  • La mise au point d’immunothérapies, pour procurer au patient une immunité contre le virus, à visée thérapeutique ou préventive.

Jusqu’à présent, les essais cliniques qui ont été conduits ont principalement utilisé des médicaments déjà prescrits dans d’autres maladies. On parle de repositionnement thérapeutique.

L’avantage de cette approche est que la toxicité et la posologie des molécules sont déjà connues, ce qui permet d’accélérer le processus d’évaluation.
Parallèlement, de nouveaux médicaments sont aussi développés, mais ce processus est plus lent et n’a pas encore abouti à des données cliniques probantes.

Historique-étapes clés

Actualités vaccin

Janvier 2020

Quelques jours seulement après la publication par la Chine de la séquence du SARS-CoV-2, plusieurs équipes de chercheurs se sont mises en quête d’un vaccin. Des universités (Oxford au Royaume-Uni, Queensland en Australie) et des start-up se sont lancées dans la course avant d’être très vite rejointes par les géants pharmaceutiques mondiaux : les américains Pfizer, Johnson & Johnson et Merck, les britanniques AstraZeneca et GSK, le français Sanofi.

27/07

Les firmes Pfizer & BioNTech et Moderna lancent deux essais cliniques de grande ampleur (de phase 2/3 ; plusieurs dizaines de milliers de patients) pour évaluer l’efficacité de leurs candidats vaccins. Les vaccins à ARN sont les plus avancés.

4/09

La publication de l’étude préliminaire Spoutnik V (The Lancet) montre une réponse immunitaire sans entraîner d’effets indésirables grave.

9/11

L’alliance BioNTech-Pfizer première à annoncer les résultats d’efficacité de son vaccin de 90% selon les premières données.

16/11

Moderna annonce que son candidat-vaccin est efficace à 94,5 %. Les essais du laboratoire se poursuivront jusqu’à ce que 151 volontaires aient contracté la maladie, et il conviendra d’observer l’évolution de la protection dans les mois qui viennent.

Fin novembre

Autorisation d’utilisation d’urgence (Emergency use authorization) à la Food and Drug Administration américaine (FDA), procédure qui permet l’utilisation anticipée de médicaments sur la base de données d’efficacité et de sécurité plus limitées que dans le cas d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) classique. Dans le cas d’un vaccin, l’agence de santé américaine exige un minimum de 2 mois de recul après l’administration de la seconde dose pour au moins la moitié des participants de l’essai clinique avec un seuil minimal de 50 % d’efficacité.

30/11

Le Laboratoire Moderna dépose une demande d’autorisation en urgence de son vaccin contre le Covid-19 auprès de la FDA.

2/12

Royaume-Uni, 1º er pays occidental à autoriser la mise sur le marché et l’utilisation du vaccin anti-Covid Pfizer-BioNTech. La Medicines and Healthcare Products Regulatory Agency (MHRA), agence nationale de santé britannique confirme avoir donné son feu vert.

8/12

1º ère validation d’efficacité d’un vaccin dans une revue scientifique, The Lancet. Développé par le laboratoire britannique AstraZeneca et l’université Oxford : efficacité de 70 % en moyenne. Deux protocoles utilisés durant l’essai : une demi-dose, puis une dose complète un mois plus tard (efficacité de 90 %) ; deux doses complètes à un mois d’écart (62% d’efficacité). Laboratoire annonce, le 26 novembre, la tenue d’une « étude supplémentaire » pour vérifier ces résultats.

8/12

Lancement de la campagne de vaccination nationale aux Royaumes Unis (pensionnaires et personnels des maisons de retraite, personnels de santé et les plus âgés).

9/12

Le Canada 3ème pays a autorisé le vaccin de l’alliance Pfizer-BioNTech (après le Royaume-Uni et le Bahreïn).

10/12

Validation et publication des résultats complets des essais cliniques du vaccin Pfizer-BioNTech par la dans le New England Journal of Medicine. Transparence : débat public sur le vaccin de Pfizer-BioNTech organisé aux Etats-Unis. Une vingtaine de spécialistes ont examiné, en direct sur Internet, les données du vaccin du duo américano-allemand afin de recommander ou non son autorisation. La publication confirme la très forte efficacité : les personnes vaccinées avaient 95 % de risque en moins de contracter la Covid-19, la maladie causée par le SARS-CoV-2 ; et l’efficacité était similaire quels que soient l’âge, le sexe, l’origine ethnique, le poids ou la présence de pathologies.