Information sur

Covid-19
et VIH

Covid-19 et VIH

Covid 19 y vih
L’enjeu pour la PvVIH
Les recommandations de l’ONUSIDA
Le coût de l’inaction serait élevé ; les services de LCS et de LCH doivent donc être maintenus

Effet indirect de la COVID-19 sur le VIH

Des prédictions alarmistes ?

Le groupe en charge des modélisations -convoqué par l’OMS et l’ONUSIDA- a estimé que si des efforts n’étaient pas déployés durant la pandémie de COVID-19 pour atténuer et surmonter les perturbations entrainées au sein des services de santé et dans l’approvisionnement en fournitures sanitaires, alors une interruption de six mois des traitements antirétroviraux pourrait entraîner plus de 500 000 décès supplémentaires liées au sida (tuberculose comprise), en Afrique subsaharienne, en 2020-2021.
Par ailleurs, un grand nombre de décès continuerait à être observés du fait de cette interruption, et ce pendant au moins les cinq années suivantes, avec un nombre annuel moyen de décès supplémentaires de 40 %.

Ce seraient les perturbations d’accès aux TARV –eux-mêmes liées à la COVID-19- qui auraient le plus d’impact sur la mortalité observée chez les PvVIH en Afrique du Sud.
Il y a donc un enjeu majeur à garantir le continuum des traitements et limiter, le cas échéant, la durée d’interruption TARV à 1 ou 2 mois au maximum

Décès par VIH évités

Les décès par VIH évités seraient 90 fois plus élevés que ceux qui seraient imputables au SARS-CoV-2.

Perturbations TARV dues à la COVID-19

36 pays ont signalés des perturbations dans la fourniture de service depuis avril 2020 (ensemble de pays qui concentre 45% des PvVIH ; soit 11,5M PvVIH) pour pallier ces délais –ruptures de stock l’OMS apporte son soutien.

Effet de l'hépatite C

La plupart des pays ont souffert du fait que l’hépatite C n’était plus une priorité de santé pour les décideurs; malgré cette difficulté, les gouvernements se sont appuyés sur les organisations communautaires pour continuer à travailler sur la prévention du VHC et ils se sont retrouvés dans une situation où ils ont dû prendre en compte les demandes de la société civile pour la décentralisation des services et la simplification afin de réduire le fardeau du système de santé. Coalition PLUS attend plus de réactivité à la demande de décentralisation et de simplification dans le futur car les enjeux soulevés par la pandémie ont confirmé la cohérence de ses demandes.

Vivre avec le VIH n'implique pas un risque accru vis à vis de la COVID-19

Droits Humains

La riposte au VIH à l’heure
de la COVID-19

Les gouvernements sont tenus de respecter les droits humains et la dignité des personnes touchées par la COVID-19. Les enseignements tirés de l’épidémie du VIH peuvent s’appliquer aussi à la lutte contre le coronavirus.

Nous demandons aux gouvernements de travailler avec les communautés afin de trouver avec elles les solutions locales comme c’est le cas pour la riposte au sida. La pandémie de COVID-19 ne doit pas se traduire par une recrudescence de la stigmatisation et de la discrimination envers les populations clés.

Onusida a publié un guide et une infographie sur l’importance de préserver les droits de la personne humaine dans le contexte de la lutte contre le Covid-19.

Ce guide vise à rappeler quelques leçons de l’épidémie de VIH.
Selon l’institution : «Notre réponse à la COVID-19 doit s’appuyer sur les réalités de la vie des gens et être axée sur l’élimination des obstacles auxquels les individus sont confrontés pour pouvoir se protéger et protéger leurs communautés. L’autonomisation et les consignes, plutôt que les restrictions, peuvent permettre de s’assurer que les individus puissent agir sans peur de perdre leurs moyens de subsistance, disposent d’une quantité suffisante de nourriture et vivent dans le respect de leur communauté. Cela nous procurera finalement une réponse plus efficace, plus humaine et plus durable à l’épidémie.»

La pandémie de Covid-19 rappelle à toutes et à tous que le VIH nous a appris à travailler avec et pour les communautés affectées, à investir dans des systèmes de santé agiles et résilients, à être acteur à part entière des politiques de santé !