Hépatites virales, vulnérabilité et Covid-19
Les personnes atteintes d’hépatites virales (B ou C) ne semblent pas présenter un risque plus élevé de développer une forme sévère de la COVID-19, à moins que celles-ci ne soient à un stade avancé de cirrhose hépatique.
Les personnes atteintes d’une maladie chronique du foie doivent prendre les mêmes mesures de prévention générales pour la COVID-19 que celles recommandées pour la population générale.

Bien qu’il n’y ait jusqu’à présent aucune preuve indiquant que les personnes vivant avec l’hépatite B ou C puissent courir un risque de complications liées à la COVID-19 plus accru que les autres personnes.
Sur la base des informations disponibles et de l’expérience clinique, les facteurs de vulnérabilités vis-à-vis la COVID-19 sont d’être une personne âgée et, quel que soit l’âge, d’avoir des comorbidités ce qui peut être le cas chez certaines personnes atteintes d’une maladie chronique du foie. Elles peuvent donc avoir un risque majoré de forme grave de la COVID-19, en particulier si les conditions de leur prise en charge médicale ne sont pas optimales.
Par ailleurs, l’impact des virus des hépatites B et C est souvent plus important dans les pays à faible revenu. Les conséquences socio-économiques et sanitaires que fait peser la COVID-19 représentent une menace potentielle pour les populations déjà porteuses de ces virus. Les mesures de confinement et de restrictions d’accès aux centres de santé, imposées par le contexte pandémique, sont d’impact défavorable sur la prévention, le traitement et le suivi des personnes porteuses d’une hépatite chronique